Dès son élection en mars 2008, Pierre-Christophe
Baguet a souhaité que l'une des priorités du mandat soit réservée à
l'amélioration de la situation financière et au rétablissement des grands
équilibres financiers de la ville.
Cette ambition ne pouvait toutefois remettre
en question le nombre et la qualité des services rendus aux Boulonnais et le
maintien d'un volume d'investissements digne d'une des plus importantes
collectivités d'Île de France.
Au plan de la gestion, les quatre années qui
se sont écoulées ont fait appel à une intelligence collective permanente, à une
grande rigueur et à une exigence accrue dans le choix des actions et des moyens
utilisés.
Au terme d'un incessant travail qui a porté
sur la maîtrise de l'ensemble des dépenses et le maintien des recettes dans une
situation économique nationale des plus critiques, la situation de la ville de Boulogne-Billancourt peut se
résumer ainsi :
- Des impôts ménages (taxe
d'habitation, foncier bâti, allègements pour charges de famille) parmi les plus bas de France, au regard
de la strate démographique de Boulogne-Billancourt.
- Un autofinancement en hausse depuis quatre ans. Il permet d'engager les dépenses d'investissement sans recourir
à la dette (31,2 M€ en 2012, s'agissant de la ville et des budgets annexes).
- Un désendettement massif, grâce à
une maîtrise accrue des dépenses de fonctionnement (- 59,8 M€ sur la période, y compris la projection de l'exercice 2013).
Par ailleurs, et pendant cette même période,
la ville a connu pas moins de huit contrôles ou audits, privés ou publics, y
compris l'examen effectué par la Chambre Régionale des Comptes. Toutes ces expertises ont salué, sans
réserve, le redressement financier de la ville.
Aujourd’hui, la note de référence à long terme de notre commune a été relevée par
Standard & Poor's, l’agence internationale de notation, passant de AA-
à AA. Il s'agit d'un cas unique en
France pour l'année 2012.
Cette agence met en évidence : « une stratégie budgétaire claire, une
réduction forte de la dette directe, un pilotage budgétaire de qualité, une
prospective financière réaliste ». Et Standard & Poor's d'ajouter
que, dès 2014, la Société Anonyme d'Economie Mixte Val de Seine Aménagement
(SAEM), dont la trésorerie présente en
2012 un excédent de 56 M€, sera en mesure de rembourser « ses échéances bancaires sans refinancement ».
Ce constat très favorable permettra à notre municipalité d'engager l'avenir avec une grande sérénité et d'inscrire à l'agenda, dans le
prolongement des réalisations déjà intervenues (crèches,
écoles, médiathèque du Trapèze…), des équipements qui permettront à Boulogne-Billancourt
de confirmer ses avancées significatives.
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