L’agence internationale de notation Standard & Poor’s a confirmé vendredi dernier dans un communiqué (cliquez ICI pour en savoir plus) la hausse de la note de la Ville (AA) et sa perspective stable.
Pierre-Christophe Baguet s’est légitimement félicité, comme tous les Boulonnais, de cette bonne nouvelle car Boulogne-Billancourt a obtenu la note la plus élevée dans l’échelle de l’agence de notation !
Après avoir été la seule collectivité locale de France (villes, départements, régions) à voir sa note rehaussée en début d’année 2013, cette nouvelle vient confirmer la bonne gestion de la ville malgré un contexte économique national très difficile et la regrettable dégradation de la France.
Or, à la lecture de l’article paru mardi matin dans le Parisien, ce « petit miracle boulonnais » n’est pas reconnu par tous…
Mais il faut bien que l’opposition s’oppose… !
Pour le chef de file des socialistes de Boulogne-Billancourt, Pierre Gaborit : « Standard & Poor’s ne tient pas compte du fait que la SAEM a une dette de 115 M€ remboursable à partir de 2015 » et d’ajouter : « Si elle ne peut payer, la commune devra le faire et, ça, S&P ne l’a pas vu » !
Si cela continue, à l'entendre, notre ville sera bientôt au bord de la faillite puisque l'agence de notation n'a pas tenu compte de la situation de la SAEM... comme d'ailleurs avant elle la Chambre Régionale des Comptes, les services du ministère des finances...
Bref, personne ne sait lire les comptes à part le leader des socialistes de Boulogne-Billancourt !
Or, que dit le communiqué de l’agence de notation (téléchargeable ICI) ?
Page 1 : Standard and Poor’s considère « la gouvernance et la gestion financières de la ville comme positives grâce à la qualité de l’information financière, à une stratégie budgétaire claire, à une prospective financière détaillée et réaliste, à une dette complètement sécurisée et à une gestion de la trésorerie prudente et optimisée. »
Page 2 : « Ainsi, nous considérons que le taux d’endettement consolidé (incluant les dettes financières de la SAEM ayant fait l’objet de garanties, de délégations et de cessions de créances de la part de la Ville pour un montant total de 62 M€) devrait baisser après un pic en 2012. En effet, le taux a atteint un niveau élevé de 125 % des recettes de fonctionnement en fin d’année 2012, essentiellement lié aux emprunts bancaires de 110 M€ contractés par la SAEM et intégralement tirés en 2012 en raison de la fin de la période de mobilisation. Suite à ces tirages, la trésorerie de la SAEM reste nettement excédentaire (40 M€ au mois d’Août 2013). »
Page 3 : « La perspective stable reflète notre scénario central selon lequel la Ville réduirait fortement son endettement consolidé au cours des prochaines années, sous le double effet d’une forte réduction de sa dette directe et du remboursement par la SAEM de ses échéances bancaires sans refinancement. Dans ce scénario, après 2015, la Ville serait structurellement en mesure de présenter une capacité de désendettement proche de 5/6 années et de réduire son taux d’endettement consolidé à moins de 90 %. »
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